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La préservation des vies

Peut-on prévoir les séismes?

 

 

Un séisme étant dévastateur en termes de pertes humaines et matérielles, sa prévention en est d’autant plus importante. Connaître les lieux et la date du prochain séisme de la planète serait donc une information précieuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Il y a deux types de “prévisions”: l’approche probalistique et l’approche déterministe. Dans la première, on s’intéresse aux risques sismique grâce aux séismes ayant eu lieu dans le passé (c’est l’histoire sismique) ainsi qu’à la position du lieu par rapport aux plaques tectoniques. Ainsi, par zones, on étudie tous les séismes ayant eu lieu dans l’histoire et on calcule une moyenne du temps entre chaque séisme. On la compare ensuite au précédent. Si le temps qui nous sépare du dernier séisme de la zone est supérieur à la moyenne de cette même zone, les risques de séismes augmentent. Cependant, cette méthode a un problème majeur: la marge d’erreur de la prévision peut varier entre que quelques mois et plusieurs années. Les mesures sont alors mises en place dans une zone présentant un risque. La méthode M8 (ou magnitude 8) correspond à une étude de séismes permettant de déterminer un seuil à partir duquel un séisme est prévu dans les trois ans à venir.

 

  • La seconde se concentre plus sur les signes que l’on pense annonciateurs de l’arrivée d’un séisme. Ce sont des anomalies au niveau des sources sismiques. Ainsi, la prévention revient principalement à définir les zones à risques et trouver des signes annonciateurs.

 

Pour définir une zone dite “à risque”, il faut faire un étude minutieuse des mouvements du sol. C’est le travail d’un sismologue: étudier et détecter les mouvements des sols et voir s’ils sont aptes à créer un séisme. Ils utilisent des sismographes (cliquez ci-dessous pour voir notre expérience).

 

 

 

 

 

D’autres méthodes existent mais elles ne sont pas complètement fiables: dans le passé elles ont prévu certains séismes mais n’ont pas rempli leur rôle pour d’autres.

Par exemple, l’étude de la dilatance consiste à observer l’augmentation du volume des roches juste avant de casser, le grossissement étant dû aux fissures. Elle a “raté” les tremblements de terre de Mexico en 1985 ou d’autres en Californie dans les années 1980.

Des chercheurs chinois, après de nombreuses recherches des zones à risque ont réussi à sauver la population de la ville Anshan (Chine) d’un séisme dévastateur de 7.3 sur l’échelle de Richter en janvier 1975. Ils ont cherché les signes précurseurs des séismes et ont notamment fait des expériences sur la réaction des animaux. Les sismologues chinois ont cru avoir découvert une méthode pour prévoir les séismes. Mais un an et demi plus tard un autre séisme a eu lieu à Tangshan (Chine, Est de Péquin, près d'Anshan) de magnitude 7.6 et a causé plus d’un million de victimes, devenant ainsi l’un des séismes les plus meurtriers de l’histoire de l'humanité. La méthode a donc été abandonnée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De même, la méthode “Van” (1981), du nom de ses créateurs grecs, repose sur l’étude des variations des courants électriques du sol avant un séisme. En revanche, sa fiabilité n’est pas prouvée, cette méthode n’ayant pas encore prévu des séismes très importants.

Au cours des années 1980, de nombreuses méthodes se disant prévoyantes des séismes apparaissent. Certaines, ont réussi à en prédire, mais pas de manière fiable ni sur le long terme.

De nos jours, aucune de ses méthodes n’est suffisamment fiable pour que l’on puisse se reposer dessus. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’utiliser d’autres moyens pour atténuer ou neutraliser les effets d’un séisme, comme le génie parasismique.

 

Information des populations civiles, plans d’évacuations,...

 

  • Si un séisme n’a pas été prévu lorsqu’il arrive sur une zone habitée, il est nécessaire d’avoir entraîné les populations aux séismes auparavant pour limiter les dégâts humains. Ainsi l’information dans les zones à risque (c’est-à-dire les zones habitées présentant un aléa, le séisme) est très importante puisque la manière dont réagissent les gens peut en sauver d’autres. Pour les informer, le gouvernement peut mettre en place une campagne informative pour prévenir la population. De même on peut entraîner la population avec des exercices d’évacuation dans les bâtiments qui risquent de s’effondrer à cause d’un séisme ou les réactions à avoir (pour les bâtiments aptes à résister).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Ensuite, pendant le séisme il faut prévenir la population sur les lieux de regroupements ou s’il faut évacuer un bâtiment. Ces mesures son très importantes car elles peuvent empêcher la mort de beaucoup de personnes.

  • Enfin, après le séisme, il s’agit de réparer les dégâts matériels de faire un bilan des morts (s’il y en a) et évacuer les corps. Mais le plus important est de sauver les personnes en vie bloquées dans les décombres des des bâtiments détruits par exemple. Ce sont des équipes post-catastrophe qui s'occupent de ces sauvetages et des mesures prises après le passage d’un séisme.

 

Ces mesures sont aussi importantes les unes que les autres et permettront la préservation de vies.


 

Il s'agit d'une photographie des ruines de la ville de Tangshan détruite par un séisme de 1976.

Séisme de Tangshan 

Panneau informatif sur les réactions à adopter lors d'un séisme du Centre d'Information pour la Prévention des Risques majeurs (CYPRES).

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